24 November 2009

Mes opinions politiques d’Israël et du Proche Orient

Certes, chers amis, l’opinion mondiale à beaucoup changé vis-à-vis d’Israël. Cependant j’aimerai vous rappeler différents évènements de l’histoire d’Israël (que vous devez sûrement connaître) mais peut-être avez-vous oublié de l’introduire comme argumentations politiques lorsque vous vous entretenez avec des gens sur ce sujet.
La Palestine qui renaît de 2000 ans de sa disparition de la carte mondiale, refait surface au lendemain de la première guerre mondiale par la suite de négociations intenses entre le président du Congrès Sioniste Mondial, Chaïm Weizmann et le gouvernement Britannique. Cela amena à un accord entre les Français et les Anglais qui consentirent de redonner naissance à un « corps physique » appelé la Palestine. C’était à la suite du démembrement de l’empire Ottoman, qu’Anglais et Français décidèrent de donner un certain territoire, dont le nom sera la Palestine. Cette émergence de conscience dans l’esprit de personnes hautement connues du monde politique d’alors, venait de la nécessité de rayer une fois pour toute cette vermine, parfois endormante mais souvent réveillé et désastreuse, s’appelant l’antisémitisme qui, j’aimerai le préciser, était et est (dans les pays chrétiens) fondé uniquement sur des querelles religieuses profondes (Esaü), ce qui n’est pas le cas chez Ishmaël (le monde arabe), dont la querelle est plutôt territoriale. Cela avait commencé par la séparation d’Abram (il n’est pas encore Abraham) et de Lot…
Mais n’entrons pas trop dans le sujet de mon livre que j’écris actuellement et qui est un résumé de la pensée juive, divulgué par nos exégètes du Talmud qui tous furent des maîtres à diagnostiquer les textes hébraïques, dans un esprit qui ne trahissait jamais la mémoire de l’histoire de notre peuple. Et je m’incline respectueusement à nos maîtres incontestés de notre époque qui nous ont enseigné cette pensée juive, surtout après la deuxième guerre mondiale, vivant à un moment donné également en Israël… Je pense au rav et prof. Léon Askénazi (Manitou), au prof. David Flusser, à Robert Gamzon (Castor soucieux), fondateur des Eclaireurs et Eclaireuses israélites de France, à Jacob Gordin dont Manitou le considérait comme son premier maître ashkénaze, aux rav. Kook, père et fils, au prof. André Néher ז''ל, à Beno Gross, professeur à l’université de Bar Ilan.

Depuis 2000 ans, à partir de la destruction du Temple de Jérusalem par les Romains, il n’y avait plus le pays qui s’appelait la Judée ou la Palestine, nommée ainsi par le César Hadrien en 135 de notre ère ( cela nous fait comprendre et c’est le paradoxe de l’interprétation contemporaine des évènements que moi, Claude Sternberg, appartenant au peuple juif, je suis de ce fait, le plus ancien Palestinien au monde… )
La Judée n’a donc plus existé physiquement, politiquement et juridiquement et tout d’un coup elle renaît de ces cendres et tous les gens qui se trouvaient dans ce territoire se sont appelés les « Palestiniens. » Le territoire qui fut choisi était ce qui est aujourd’hui, Israël et la Jordanie ensemble.
Qui étaient les Palestiniens de cette époque ?
Eh bien ! C’était des Juifs, des Musulmans, des Chrétiens (Grec-orthodoxes, Grec-catholiques, Russes-orthodoxes, Arméniens,) des Druzes, des Circassiens et des Samaritains. Bref des gens venus de partout dans le monde et qui habitaient l’empire Ottoman.
Au fur et à mesure, avec l’évolution de la situation au Proche Orient et au fur et à mesure des besoins économiques, le pétrole (n’oublions pas que c’est le début de la création des grands cartels, comme British Petrolium et Elf Aquitaine ) les grandes puissances de l’époque (l’Angleterre et la France), avaient réalisé des démembrements. Les Anglais ont décidé p. ex. de couper la Palestine en deux et de créer la Transjordanie.
Du coup, les habitants de ce territoire n’étaient plus appelés des Palestiniens mais des « Transjordaniens. »
Restait donc l’autre bout de la Palestine ou il y avait la même mosaïque de population.
Le 29 novembre 1947 l’ONU décida de couper ce restant de territoire en deux et en faire un état pour les Juifs et un état pour les Arabes.
Les Arabes n’en ont pas voulu, les Juifs ont voulu leur état. Ils l’ont fait. Ils se sont appelés israéliens et ils ont appelé leur état Israël.
L’autre état qui devait naître à côté d’Israël fut envahi par la Transjordanie (avec la bénédiction de l’Angleterre) et la Transjordanie a annexé ces territoires qui sont devenus la Cisjordanie en 1952. Du coup cette population à changé d’identité, non pas par une décision venue d’une puissance extérieure mais par une décision de la Transjordanie, protégée de la Grande-Bretagne et ces gens là ont donc changé leur identité est sont devenus des Jordaniens. Naturellement le territoire ou ils habitaient ne s’est plus appelé la Palestine mais la Jordanie. A peu près les mêmes enchaînements d’évènements se sont déroulés, non pas avec la Jordanie mais avec l’Egypte dans la région de la bande de Gaza…
C’est donc de cette manière que la Palestine a de nouveau cessé d’exister et deux nations sont nées à sa place, l’une étant Israël et l’autre la Jordanie.
Nous sommes donc très loin de la conception qu’Israël a été crée par une conséquence directe de ce qui s’est passé pendant la deuxième guerre mondiale… Cela a peut-être accéléré la création de l’état hébreu mais rien de plus. Non, je crois que c’est l’histoire de 2700 ans d’exile du peuple juif (l’exil des 10 tribus perdues en –722 par les Assyriens, l’exil du premier Royaume de Juda en –586 par les Babyloniens et l’exil du deuxième Royaume de Juda en 70 de notre ère par les Romains) qui a fait que le lancement du sionisme par Théodore Herzl a suscité ce retour et cela a commencé bien avant l’existence des nazis et de leur ignoble génocide contre notre peuple.
Finalement notre conflit ici au Moyen-Orient, est un conflit de religion.
Lorsque je parle de religion ce n’est pas de croire que D. a révélé une "confession religieuse" dans le sens d'un code religieux, ne concernant qu'une conduite de la vie, c'est-à-dire l'expression du sentiment religieux et du culte. Non, mais par la prophétie biblique, D. révèle sa volonté de développement de l'histoire du monde à travers celle de l’histoire des hommes dont « son peuple » reçut la tâche d'initier aux « Nations » (aux civilisations polythéistes) la connaissance du monothéisme et de sa morale : « Et vous serez pour moi une royauté de prêtres et une nation sainte (Ex. 19/6).. » C’est cette responsabilité là qui est jugée par les nations sur Israël…

Par contre nous devons en parallèle nous défendre d’une guerre de religion qui représente le conflit le plus difficile que le peuple juif n’aie jamais connu. Car d’un côté nous devons montrer l’exemple, vu que nous sommes ce « peuple moral » et de l’autre côté nous avons à faire à des groupes islamistes fondamentalistes qui eux se permettent de nous attaquer sans se tracasser du « fair play » de la dignité humaine..
12000 tirs d’obus, pratiquement quotidien, tombés sur nos villes et villages (non pas dans la Judée / Samarie) mais dans les régions sud de l’Etat d’Israël, dont 8000 obus, Kassams et Grads, ont traumatisé de manière irréversible des familles et des enfants de Sdérot et de ses environs. Les femmes ne pouvaient plus marcher avec des chaussures à talons de peur qu’elles ne réussissent à atteindre un abri anti-obus, dans les 15 secondes qui leurs restaient avant que cet obus se fracasse quelque part dans la ville.
Cependant, pendant ces 8 ans de calvaire, pas une seule fois l’ONU a adopté une résolution, condamnant ces missiles mortels.
Israël avait fait des milliers d’appels par cellulaires pour avertir la population avant et pendant « l’Opération Plomb Durci » Israël avait jeté des milliers de tracts, écrits en arabe, pour avertir les civils avant nos bombardements…
Nous voulions que cela cesse. S’il y a eu tout de même des victimes à cause de nos bombardements, nous le regrettons sincèrement… Mais est-ce que vous auriez laissé jouer vos gosses sur les rues de ces régions ou ces tractes d’avertissements furent jetés ? Ou est-ce que le Hamas ne les laissaient pas partir, afin de se protéger par un bouclier humain… ? Est-ce que cela fait de notre Ministre de la Défense et de nos officiers de l’armée israélienne des criminels de guerre, sachant que des dizaines d’opérations de ce genre furent annulées, ayant conscience que la population civile n’était pas partie ?
Nous sommes dans une situation très délicate et je crois que nous devons avoir le support de tous le peuple juif, là où il se trouve. Et si par chance, il existe des personnes non-juives qui par leur intelligence personnelle comprennent qu’Israël, entouré de 22 états arabes ne pourra pas uniquement se défendre en se restreignant (pendant 8 ans, dans ce cas-ci) eh bien il s’agit de les encourager... comme eux le font pour nous !!

Personnellement je suis pour une solution à deux états dans ce confit épuisant du Moyen Orient.
Un état hébreu qui est donc Israël et un état palestinien qui fut crée depuis longtemps, dont 70% de la population est palestinienne et qui s’appelle, la Jordanie. Par contre je m’oppose à une politique qui nous amènera un deuxième état palestinien à nos frontières et par la longue nous étouffera totalement.
Je sais que c’est une pensée considérée extrême dans le monde occidental mais elle est extrême uniquement à cause des relations diplomatiques qui se sont tissées entre temps dans la région. Par contre, à mon avis, se serait la solution la plus logique et qui pourrait amener la paix tellement désirée dans cette région du monde… Beaucoup de personnes pensent comme moi mais n’ont pas la volonté de le dire à haute voix. Je crois cependant que cette lancée s’accentuera lorsque la majorité de la population israélienne, seront des natifs de ce pays…
Amicalement,
Shalom,
Claude Sternberg